- Le
chanteur français verse 607.000 euros par an au fisc suisse. "Je suis
d'accord de payer des impôts, mais il y a une limite", dit-il.
- Johnny
Hallyday critique aussi vivement le décompte en France de ses
déclarations par le CSA en tant que soutien au candidat Nicolas Sarkozy.
Trop c'est trop.
Johnny Hallyday trouve qu'il paie trop d'impôts en suisse. Dans une interview publiée dans le quotidien populaire suisse
Le Matin, le chanteur révèle qu'il verse "
autour de 900.000 francs suisses" (607.000 euros) d'impôts par an au fisc Suisse. "
Je
suis d'accord de payer des impôts, mais il y a une limite. Avant (de
s'établir en Suisse en 2007), je versais plus de 70% (au fisc
français). Avec ce que j'ai payé dans ma vie, j'aurais pu faire vivre
plusieurs familles pendant des générations", s'est-il plaint au journal.
Les
avantages fiscaux dont bénéficient les riches étrangers résidents dans
la Confédération helvétique ont été supprimés récemment dans le canton
de Zurich et sont battus en brèche dans d'autres cantons suisses. "
Si ça doit changer, ça changera. Je ne vendrai pas mon chalet. En dehors de toute considération d'argent, je m'y sens bien",
a affirmé le chanteur. L'artiste a cependant admis ne pas résider très
souvent dans sa résidence de la station huppée de Gstaad. "
Je suis en Suisse, mon chez-moi, quand je ne travaille pas. Or je travaille beaucoup", a-t-il dit en précisant posséder une maison à
Los Angeles pour ses "
activités professionnelles". Il a encore indiqué avoir fait don de sa maison de Marnes-la-Coquette à son épouse Laeticia.
"
En France, on ne peut plus exprimer ce qu'on pense"
Johnny Hallydaycritique vivement, dans cette même interview, le décompte en France de
ses déclarations et de celles de son épouse à la radio et la télévision
par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (
CSA), en tant que soutien au candidat Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle. En France, "
on
est taxé sur ses opinions. Pour un pays qui proclame liberté, égalité,
fraternité, ça me surprend. Mais où elle est la liberté, là ?", a-t-il lancé.
"
En France, on ne peut plus exprimer ce qu'on pense. C'est terrible", a critiqué le chanteur qui y voit néanmoins un aspect positif: "
on parle moins", a-t-il dit en forme de boutade. La parole du chanteur a été comptabilisée en 2007 en tant que "
temps de soutien" au candidat Sarkozy, un décompte qui diffère du temps de parole des hommes politiques, a-t-on expliqué au
CSA.
Johnny Hallyday et sa femme ont été décomptés
"au
moment où ils se sont prononcés soutiens à Nicolas Sarkozy, en disant
qu'ils avaient pris leur carte à l'UMP. Depuis ils n'ont pas été
décomptés", a-t-on précisé.
D'après agence