Passeport, crédits de l'Elysée...
Une série de mesures n'ont pas été évoquées lors la présentation
officielle du projet de loi de Finances pour 2009.Pouvoir d'achat en berne, récession annoncée... Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, le projet de
budget 2009 prévoit, en plus, une hausse des tarifs des
passeports,
qui deviennent biométriques. Au- delà, c'est une série de mesures
"surprises" qui n'ont pas été évoquées lors de la présentation
officielle qui sont intégrés au projet de loi.
Selon le
quotidien économique Les Echos de vendredi, cette hausse sera de 29
euros pour les adultes et de 15 euros pour les 15-18 ans. Ainsi le prix
d'un
passeport pour un adulte passera de 60 à 89 euros et de 30 à 45 euros pour les 15-18 ans. Pour les moins de 15 ans, dont le
passeport était jusqu'à présent gratuit, il en coûtera 20 euros, précise le quotidien économique qui énumère des mesures "
non évoquées par le gouvernement" lors de sa présentation du projet de
budget 2009. Le
passeportbiométrique, dont les premiers exemplaires seront disponibles cet
automne, contient une photo et les empreintes digitales numérisées. Il
a été lancé officiellement par un décret paru le 4 mai au Journal
officiel.
"Fraude à l'identité" En ce qui concerne la carte d'identité, qui devient elle aussi biométrique, sa délivrance reste gratuite mais "
son renouvellement en cas de perte ou de vol plus de douze mois avant la date d'expiration sera désormais facturé 25 euros", selon le journal. L'objectif du gouvernement est de "
réduire la fraude à l'identité", alors que les déclarations de perte ou de vol ont fortement augmenté depuis 1997, "
date à laquelle la carte est devenue gratuite", expliquent les Echos.
Dans
le registre des « hausses », d'autres mesures sont également passées à
l'as lors de la présentation du budget. En premier lieu, l'augmentation
de 11% des crédits alloués à L'Elysée. A noter que ceux-ci avaient déjà
été réévalués en 2008. Suivent ceux de l'Assemblée en hausse de 3,9% et
du Sénat qui gagnent 1,4%. La palme revient au Conseil constitutionnel
qui voit ses crédits enfler de 60,7%.
Autre mesure qui pourrait déplaire, l'application d'une taxe de 4 euros sur les nouvelles
plaques d'immatriculation. Un impôt certes modeste mais qui risque d'accroître la contestation contre les plaques en question.