- L'avocat
de la femme qui s'est brisé le poignet devant un restaurant Mc
Donald's, demande 38.000 euros d'indemnité à la société du fast-food.
- Arrêtée 3 mois après cet accident, Claudie Madonado avait été licenciée par son employeur.
L'avocat de la femme qui avaitchuté en novembre 2007 devant un restaurant
Mc Donald'sde Coulommiers, en Seine-et-Marne, a demandé mercredi devant le
tribunal des référés de Meaux 38.000 euros d'indemnités au restaurant
et à la société
Mc Donald'sFrance. Soit plus de trente fois plus que l'indemnité provisoire que le
restaurant et la société avaient été condamnés en mai dernier à verser
à la plaignante : 1200 euros, à l'époque.
Retour sur les
faits : le 17 novembre 2007, Claudie Madonado, 48 ans, s'était brisé le
poignet droit en sortant du restaurant, après avoir glissé, selon elle,
sur une flaque d'huile provenant des véhicules se présentant au Mc
Drive de cet établissement. S'étant vu notifier une incapacité totale
de travailler de trois mois, elle avait été licenciée au motif que ses
arrêts maladie désorganisaient l'entreprise, selon son avocat Me
Emmanuel Ludot.
Polémique autour de chaussures à talons
"
Ils nous disent maintenant que les chaussures à talons de Mme Madonado ont contribué à lachute
et que la chaussée était humide, ce n'est pas un élément fautif, ils
ont été condamnés, il n'y a pas de discussion possible sur le montant
du préjudice, j'ai demandé 38.000 euros, je veux que ma cliente soit
indemnisée", a insisté Me Ludot. En revanche, pour l'avocate du restaurant et de
Mc Donald's France, Me Juliette Vogel, le tribunal "
ne s'est pas prononcé sur le lieu précis de lachute". L'avocate "
conteste" le montant des indemnités et "
demande 20% du montant total".
A la sortie de l'audience de ce jeudi, l'avocat de la plaignante s'est dit "
confiant", assurant que
Mc Donald's verserait ces indemnités car "
ils ne veulent pas de précédent".
Avocat de faucheurs d'OGM ou de professionnels victimes de la marée
noire de l'Erika, Me Emmanuel Ludot a défendu une autre femme, Nicole
Borgnon, qui s'était fracturé le genou en glissant sur une frite dans
un restaurant Quick de Reims, en décembre 2007. Le tribunal de Reims
l'a déboutée mardi de toutes ses demandes. La décision du tribunal des
référés de Meaux est attendue le 31 décembre.