- Le
projet de fusion entre les Banques populaires et les Caisses d'épargne
pourrait être finalisé dimanche soir. Un proche de Sarkozy pourrait en
prendre la tête.
- L'Etat prendrait entre 16 et 20% du capital de la banque.
Ce ne serait plus qu'une question d'heure. La presse dominicale (
Le Journal du Dimanche et
Le Parisien dimanche) assure que le projet de fusion des
Banques populaireset des Caisses d'épargne devrait être finalisé dans la soirée de
dimanche. Le gouvernement a demandé aux deux banques, dont les comptes
devraient être dans le rouge en 2008 en raison de la crise financière,
de présenter un plan de fusion d'ici au 26 février, date de la
présentation de leurs comptes annuels 2008.
Selon
Le Journal du Dimanche,
l'Etat va apporter une nouvelle rallonge budgétaire au groupe, de deux
milliards d'euros, "de quoi peser à hauteur de 16,25%" dans le nouvel
ensemble. "
La prise de participation se fera sous forme de titres hybrides, des actions de préférence sans droit de vote", ajoute l'hebdomadaire.
Le Parisien évoque de son côté "
deux à trois milliards d'euros supplémentaires"
mais écrit que la forme de cette participation n'est pas
encore tranchée : actions ordinaires avec entrée au capital ou actions
sans droit de vote. Les deux journaux affirment que la banque
d'affaires Natixis commune aux deux banques fera partie intégrante du
nouveau groupe. En revanche, le Crédit foncier, filiale des
Caisses d'épargne en sera exclu pour l'instant.
Conflit d'intérêt ?
Les deux journaux évoquent également les rumeurs de nomination de
François Pérol, actuel secrétaire général adjoint de l'Elysée et conseiller économique de
Nicolas Sarkozy,
à la tête du nouvel ensemble, même si d'autres hypothèses seraient à
l'étude. Le service de presse de l'Elysée a précisé samedi n'avoir "
aucune information à ce sujet", opposant un "
aucun commentaire".
Le Journal du Dimancheprécise qu'une réunion s'est tenue samedi à l'Elysée entre Bernard
Comolet, président des Caisses d'Epargne, Philippe Dupont, président de
Banques populaires et
François Pérol.
Mais, note
Le Parisien, "
le
patron de la nouvelle banque peut-il être celui qui, dans les plus
hautes sphères du pouvoir a eu à traiter de ce dossier? Un conflit
d'intérêt n'est-il pas à l'évidence susceptible d'éclater ?" Des porte-parole des
Banques populaires et des
Caisses d'épargnen'ont pas non plus souhaité faire de commentaire. Selon le magazine Le
Point, le président de la Bred Stève Gentili est bien placé pour
prendre la direction non exécutive du nouveau groupe, qui comptera sept
administrateurs pour les
Banques populaires, sept pour les Caisses d'Epargne et quatre pour l'Etat.
genial ses mes frais bancaire augmente je change de banque fini la caisse d'épargne